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12. SOIGNER QUI L'ON PEUT

  • Yasmina Fayet
  • 15 déc. 2020
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 févr.



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TU se souvient du Sénégal en 2001, du dispensaire de Niomré où il a vécu.

En ce temps-là, le dispensaire était tenu par un responsable de poste, seul, Isma Coundoul.

Un héros. Seul pour 14 000 personnes.

Monsieur Coundoul avait réussi à faire venir une sage-femme qui travaillait avec lui et permettait l’introduction d’un peu d’obstétrique à Niomré.

Seuls, ils l’étaient, face à la vague annuelle du paludisme, à la vague des accidents aux récoltes, le jour comme la nuit. Face à toutes les vagues des affections humaines.

Alors choisir…

Il fallait bien le faire

Prendre la décision de soigner celui ou celle qui avait le plus de chance de vivre

C’était le lot commun

La difficile condition du soignant qui n’est qu’un humain qui doute, qui pleure, mais qui agit.

Aujourd’hui, nos médecins en occident, formés après la dernière guerre mondiale, prennent conscience de l’indécence de cette condition.

Comprennent ils que c'est ce que vivent tous les jours les médecins des villages des pays pauvres?

Ils refusent cette fatalité pour eux-mêmes où pour tous?


Et si l'on en profitait pour sortir l’artillerie de l’annulation de la dette des Pays en Développement ?

Et si on profitait de cet éclat de conscience pour entrer en empathie avec les populations du monde ?

 
 
 

Commentaires


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Merci

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